mercredi 30 avril 2014

Pena Rueba: Espelon Poniente 325m V+


Au détriment d'un détour de plusieurs dizaines de kilomètres, encore une fois, nous atterrissons avec Louis en Espagne , fuyant une météo française pourrie.
Direction la Pena Rueba et son éperon Poniente, qui malgré l'heure tardive, va nous permettre de grimper sans sortir au crépuscule.

La ligne se situe sur le mur, à gauche du célèbre surplomb "Make".


La ligne va chercher le dièdre orange au 2/3 du mur


Une grande longueur ou 2 petites pour arriver au pied du dièdre


Le dièdre, passage le plus beau  de la voie sur bon caillou malgré son aspect


Après le dièdre, un dernier petit mur raide qui mène sur un terrain plus couché


La suite est plus facile jusqu'en haut de l'éperon


Descente toujours aussi aisée par la via ferrata.
La voie est très bien équipée est nécessite que d'une douzaine de paires si on ne saute pas les longueurs.
Voie un poil plus difficile que Sandero Limite qui permet une visite rapide du massif si vous êtes pris par le temps (dans tous les sens du terme).

Anecdote du jour:
En se rendant à Riglos, nous avons été contrôlés sur la route par une de leurs polices. N'ayant pas de carte d'identité, le contrôle s'est un peu prolongé mais nous avons pu repartir sans problèmes.
Au retour, Louis, jour de malchance, se fera prendre en chasse par les motards après l'avoir croisé et fait demi tour.
Son délit ou ses délits: une plaque d'immatriculation non conforme à la réglementation européenne ( il n'a pas le petit F sur la bande bleue à l'extrémité de la plaque)  et .... des skis à l'intérieur de la voiture.
Pas le droit les skis à l'intérieur, c'est dangereux. Faut qu'ils soient sur le toit attachés.
Du coup, pour le prix, c'est 2 "prunes".
Moralité de l'histoire:
Mieux vaut se balader en Espagne sans carte d'identité que de se balader avec des skis dans la voiture, c'est moins dangereux  à priori et surtout moins cher.

lundi 21 avril 2014

Pena Rueba : Lorenzo Ortas


Hier soir, c'était une diète imposée. Dès que j'attrapais mes couverts, mes mains se tétanisaient et faisaient remonter du fond de ma gorge, quelques gloussements de douleurs qui traduisaient une journée explosive pour ma part.
Devant mes doigts tordus par les crampes, le souvenirs des ricanements et des conseils de ménagement  de Louis au départ de la voie me reviennent à l'esprit. J'aurais du l'écouter et ne pas m'obstiner à essayer, sans succès malgré plusieurs essais en plus, de vouloir passer ce premier obstacle sans mettre de point d'aide.

Le topo


La voie démarre juste à gauche de Sendero limite, et, est matérialisée par ce petit dessin:


Très jolie voie qui consiste à franchir les 3 principaux murs de la Pena Rueba avec 9 longueurs de grimpe très bien équipées sur un excellent caillou et 2 de transition. Le nom de la voie se trouve au pied des 3 murs.
Un remarquable travail de la part des ouvreurs qui fait le grand succès de cette toute nouvelle ligne. A méditer pour notre part....

C'est par là dedans:


L1: D'entrée de jeu, un petit pas de type bloc qui réveille les bouteilles;



L2: ça roule pour le moment


L3: Grand mur vertical, voire un poil déversant.Programmation sournoise d'une explosion de la quiche que je suis.


L4: Louis prend les commandes pour cette longueur qui se corse. 6b+ avec 3 pas de A0 et 15 pour moi.


L5: V+. Mon cerveau ne contrôle plus correctement le fonctionnement de mes avant bras et de mes "pinces."


L6: La longueur démarre sur le deuxième mur, après avoir traversés une terrasse équipée avec des cordes.



L6: 6a+. Je commence mais au bout de quelques mètres, je n'ai plus aucun pouvoir sur mes mains. Parfois, il m'est impossible d'en ouvrir une sans l'aide de l'autre.Retour au relais et Louis terminera , avec classe, le reste de la voie.


L7: Nouvelle traversée de vire pour aller buter sur le dernier mur. Possibilité de s'échapper, mais j'ai tenu bon.


Au milieu de cette longueur...Il manque plus que le distributeur de coca et ce serait plus que parfait.


Dernière longueur 6b+ pour les bons et 9a pour la quiche.


Après de longues heures d'effort, the Summit


Agüero à côté


Descente facile par la via ferrata .
Une bien jolie voie dans un joli coin avec une belle journée: le bonheur quoi. De plus, pour venir ici, il n'y a pas besoin de passeport ....jéjé!!!!

lundi 14 avril 2014

Fin de saison pour les piochons


Tout avait pourtant bien commencé: une bonne équipe, une approche facile, des sacs allégés grâce à un portage du matos la veille par Damien et puis.....
Et puis c'est le rappel avant de finir la première longueur.
Les plaquages de glace sont sur leur fin et nous, nous resterons sur notre faim. En y regardant à deux fois, ça sent l'artif à tout va avec un véritable combat de rue au dessus de nos têtes.
Connaissant la voie, je ne me vois pas me battre comme un chiffonnier au risque de prendre des gamelles sur des points d'un gout plutôt litigieux et aller finir ma course aérienne en me fracassant sur les rochers, crampons aux pieds, ou au mieux en embrochant mes voisins du dessous.

Le premier ressaut en 2013



Le même cette année




Perplexe pour la suite, l'heure de la descente a sonné.



A 9h du mat', on range les cordes et redescendons pour philosopher sur les pseudo conditions et prendre un bain de soleil en grignotant un morceau.
Mais qui est le chat noir,porteur de poisse????????????????????


"Sont nuls ces mecs, la prochaine fois j'irais à la plage avec mes sœurs"



Notre programme TV de la matinée





Glacier aspois???


Allez, promis Damien, l'an prochain on fera mieux qu'un tiers de la première longueur de ce couloir Garroté.