jeudi 31 juillet 2014

Flashback sur une itinérance pyrénéenne

 Impossible de bombarder les 600 et quelques photos de cette traversée pyrénéenne. Alors dans l'attente de la création d'un lien, voici 30 photos, une par étape.

Lac Oxholdo en montant à Ibardin, habité par d'énormes poissons.


Mieux que le GPS

Un kilomètre à pied, ça use, ça use.
750 km à pied, ça usent les chaussures ( comme qui dirait certaine chansonnette)


Flou artistique. Le peintre a mis trop d'eau dans sa gouache ce jour là.


L'échine se redresse à l'approche du pic d'Orhy. Enfin un peu de relief et terminé la platitude du Pays Basque.


Paysages familiers dans le secteur des aiguilles d'Ansabère. Orage et grêle pour nous souhaiter la bienvenue. Cabane d'Ansabère élue la cabane la plus pourrie que nous ayons utilisée de toute la chaine des Pyrénées.


Mai, Juin, Juillet, y a plus d'saison ma bonne dame.


L'irrésistible, le majestueux vu du Val Darrius: un zest de chauvinisme.


Seuls sur la plage, les yeux dans l'eau, tralalalalalala.......( paroles de Rock Voisine)
L'hiver fait de la résistance du côté d'Arrémoulit.


Alors! En condition ou pas en condition?


Montagne édentée


Spectacle de lumière dans le cirque de Pineta à défaut du cirque du Soleil.



Granges de Viados. Rayons de soleil entre 2 averses orageuses.
Moral assombri au refuge par une réclamation de 2€ par le gardien pour avoir un peu de rab de café au petit déj ( la dose légale , c'est un petit verre et point final). Aucun autre refuge nous a fait ce coup de radin sur l'ensemble du massif.


Un temps de chien du côté de Estos. Jour de neige sur les hauteurs.

 




Le seigneur des lieux avec ses 3404 mètres
 
 


Cabane refuge Anglios: ambiance thriller ( et surtout froide)


Nous sommes du mauvais côté du ciel. Résultat, brouillard, givre, vent et des températures conformes pour ce mois de Novembre.


Secteur Airoto / Alos d' isil: un joli secteur bien bordélique. Zone pouvant être référencée pour les championnats du monde d'orientation.



 
Un nichoir isolé mais haut lieu de rencontres: refuge Mt Roig


Col de Certascan: les pèlerins de Saint Jacques de Banyuls se la font "plagistes".



Anecdote du jour: sur un panneau directionnel, on peut lire: refuge de Certascan 3h30. Rien de bien déroutant sauf que pour aller à  Certascan, il faut descendre 900m, parcourir le plateau de Laori sur 2 km et remonter le vallon d'en face sur 1100m. Dopés les catalans? Nonnnnnnnnn.;; juste "Jornetisés".
Toujours pas perdus.



S'ils le disent.....



L'Andorre, j'adore.
Un vrai pays de montagnes où tout est pensé montagne. Notre petite Suisse avec des tarifs beaucoup plus abordables.



Jacques Brel aurait tout simplement dédié sa chanson "Mon plat pays" aux Bouillouses. Que ce fut long, long, long....






 
Les SDF hendayais rejetés de plus en plus loin des centres villes. Les tags sur le rocher, véridique, ce n'est pas nous.
 

C'est moi ou le forgeron qui est bourré?


Une journée bien ensoleillée s'annonce sur le massif du Canigou.
Arrivée mouvementée au  Canigou avec un coup de tonnerre qui coupera toute envie de défilé de mode au sommet.
 


Montagnes russes: fragiles du ventre s'abstenir.



A la conquête des 8000, 4000, 2000m.  Pic Roc de France 1400m et des brouettes.



Allez, je crois que l'on tient le bon bout.


30 photos pour 30 étapes :résumé très condensé d' un sacré beau voyage.


 




 

samedi 26 juillet 2014

Traversée des Pyrénées


Voilà, c'est fait, terminé.
Après 30 étapes, 38000 mètres de dénivelée, quelques centaines de kilomètres, environ 300 heures de marche, des nuits en refuge, en cabane, ou sous tente, de nombreux jours les pieds trempés, sous les orages et la pluie, des températures digne d'un mois de Novembre, de multiples passages de cols dont certains sous la neige,668 photos et enfin sous la canicule, nous nous lavions, devant les vacanciers amusés ou désabusés de notre sort, dans cette fameuse "Grande bleue".

Ce fut un grand et beau voyage, rempli de belles rencontres.
Des images plein la tête, des pas plein les jambes et des kilos en moins sur le ventre.

Nous l'avons fait  pour nous, par plaisir, par envie, sans bruits, sans sponsors, sans suivi médias, sans cause définie et arrêtée mais juste par égoïsme.
Mais cette réussite n'a pu aboutir sans la complicité de certains de nos camarades qui nous ont concédé un peu de matos ou quelques heures de leur précieux temps.
Merci donc à René Camou, Louis Stuyck, Jean Pierre Rio, Laurent Anton, Julen Armendaritz et à tous les autres qui ont participé indirectement à cette aventure par le prêt de matériel ou conseils divers.

Merci à toutes les personnes que nous avons rencontrées durant notre périple et qui ont su nous rendre les chemins plus faciles.
Je pense avant tout aux randonneurs que nous avons croisés et / ou côtoyés. A ceux qui donnent leur poncho généreusement pour remplacer une Gore Tex perdue, a ceux qui donne des bouteilles d'eau quand la chaleur accable et que les gourdes sont vides.
A "Osky" et Gerardo, les deux catalans avec qui nous passerons les 10 derniers jours à se croiser sur les sentiers et les lieux d'arrivée, appliquant des stratégies divers pour finir en même temps que nous et ne pas dépasser, par esprit de compétition la barre fatidique des 30 jours.
A Grégory et Jennifer qui marchaient toujours quand on ronflait dans le train de retour.
A Mikel, Patrice et tous les autres....

Dans le lot de ceux qui nous ont rendu la vie plus facile, il y a aussi les professionnels de la montagne.
Partout, l'accueil fut bon... mais certains "hors normes". Sur le podium, nous mettons dans le désordre: le refuge de Sorteny, de Certascan, de Cortalets et le gite le Gypaète à Gavarnie.
Mais pour nous, la palme d'or revient au gardien du refuge d'Arrémoulit. Pas qu'il soit "meilleur ou plus sympa que ses confrères" mais son accueil, sa disponibilité tranche avec ses difficiles conditions de travail, dans un refuge plusqu 'exigu avec des moyens limités.
Merci à Léon et Karine du refuge de Pombie, qui nous ont offert une part de leur bon gâteau pour pouvoir continuer notre route.

Et puis merci à nos proches qui nous ont permis de lever l'ancre pour une si longue durée.

Et à titre personnel, merci à Jean Louis de m'avoir accompagné ou supporté selon les mauvaises langues, de son implication et de son  efficacité dans l'organisation quotidienne sans laquelle cela aurait été un joli bordel.

Et pour finir, merci aux "itos", ces tas de cailloux amoncelés pour donner les directions à suivre dans les grands moments de doute sur les caps à prendre.


Le Père Noel à Banyuls

Une météo digne d'un mois de juillet

Sinon parfois, c'était trop beau

Nos compagnons de route

Allez l'aventure montagne continue: salut et à bientôt.
Les pèlerins de St Jacques de Banyuls.