dimanche 23 décembre 2012

Ski : boucle col Astu, col des Moines

Entre les mal foutus, les estropiers et les non dispos, je ne trouverai personne pour aller malaxer un peu de cailloux. Les températures du mois de Mai étant de retour, il ne faut même pas penser aller taper du glaçon.Pour exemple de température....
Bon du coup, ce sera une sortie ski. Après consultation du "BRA", je mets les couteaux et les crabes dans le sac tandis que l'ARVA ou le DVA pour être à la page, restera à la bagnole. Le but est de trouver des pentes exposées Est ou Sud afin de ne pas trop skier sur un terrain de type patinoire et d'éviter de me faire des frayeurs en me mélangeant des pinceaux incontrôlables. Départ d'Astun, pour remonter ses pistes gelées et puis col d'Astu. Jolie vue sur l'Ossau, le Palas, le Balaitous et le Lurien côté français et pic d'Aspe,Visaurin côté espagnol.
Le Lurien et le Palas
Le Pic d'Aspe
Montées et descente faciles sur des terrains doux
J'ai oublié la canne à pêche
Pause à la cabane de la Glère avant de remonter
Jolis terrains pour le ski
La barre rocheuse du Pène de Peyreget et les pointes de l'Ossau en fond
Toujours là pour veiller sur nous
Après une montée progressive et facile.
Descente sur Astun dans une neige de type soupe mais facile à skier dans les pentes raides qui ramènent à la station de ski. Pour conclure, bonne petite journée avec du bon ski dans l'ensemble, en cherchant les pentes au soleil sinon gare à la tôle. Couteaux indispensables le matin. Pas utilisé les crabes.

dimanche 9 décembre 2012

Premiers virages

Après la journée de grimpe à Arguis, petit tour à ski avec Louis vers le pic des Moines avec un départ d'Astun. Malgré les fortes chutes de neige, le manteau neigeux est irrégulier avec des zones ou les touffes d'herbe montrent leur nez. Neige correcte à skier.
Superbe vue sur l'Ossau
Vue sur le massif d'Aspe
Cher Louis, le matos ne fait pas tout
Vue côté Anayette
Et pour finir, un signe extérieur fort de la crise en Espagne

Arguis : Misters freezes

Quelle est cette "chose"qui du plus profond de moi, arrive à brider la moralité de mes bonnes raisons? Quelle est cette "chose" qui m'entraine à faire des trucs en montagne, quand je sais pertinemment que le mot plaisir sera détronné par celui de galère? Quelle est cette "chose", à la puissance d'un chant de sirène, qui m'amène à grimper avec des onglées à ne plus savoir si je tiens bien la prise, si mes pieds sont bien calés dans des chaussons rigidifiés par le froid, froid qui rend les attentes au relais interminables? Freud, aurait dit surement que je suis un suicidaire latent, qui a trouvé par ce biais un moyen d'automutilation et que c'était ma façon de lancer un appel de détresse pour que l'on me sauve d'un certain mal être. Oui mais voilà, c'est que je suis bien, que je suis heureux et que je me sens bien intégré dans la société. Alors, quelle est cette "chose" qui m’empêche de regarder Drucker pour aller me les cailler et supporter les ronchonnements de Jean Pierre car il a encore plus froid que moi? Je crois qu'une partie de la réponse est dans cette dernière interrogation: Drucker. Alors voici Arguis
Cela fait cinq minutes que j'ai installé le dernier relais,plein vent, jouant des castagnettes avec mes dents. Jean Pierre sort sa tête du ressaut final. Il ressemble à un petit garçon qui a la morve qui coule du nez,gelé. On ne traine pas et on va chercher les rappels en passant entre les arbustes piquants givrés. A vrai dire, dès la sortie de la voiture, nous étions baignés dans cette ambiance ventée et glacée. Mais comme on doit être dérangé du plafonnier, on décide quand même d'aller grimper cette ligne que JP avait remarqué: un dièdre bien prononcé au dessus d'un départ en dalles. Joli de loin, mais loin d'être joli avec ses passages raides et surtout en terre qui nous ont obligés de le quitter pour sortir par sa gauche après le plomb sur friends de JP( pour le jeu de mot, je peux dire que ça a jeté un froid). Première longueur:
Deuxième longueur avant une traversée dans la végétation:
Le dièdre:
Caillante:
Sinon les autres belles dalles du secteur avec voies équipées:
Le topo fait par Jean Pierre. Le nom de la voie a vite été trouvée.

dimanche 2 décembre 2012

Billare : couloir Nord Ouest

Trop froid pour aller grimper, pas ou peu de conditions pour les goulottes ou la glace, ski impossible, avec Jean Pierre ( ah oui, je dois vous dire qu'il souhaite que je précise publiquement qu'il est le MAITRE)- donc avec le Maitre, nous décidons d'aller essayer de se frotter à un peu de mixte en s'orientant sur une course d'arête du côté du Billare. Le beau temps est de la partie et la beauté du cirque de Lescun toujours envoutante.
Billare et pic d'Anie
Pic de la Brecque
Sortis du bois, nous constatons que le vent a complètement balayé la neige. La montée vers le couloir est pénible, sur une rayère soit à peine recouverte, soit garnie en neige de type polystyrène. Les parois sont crépies par la matière blanche et le froid nous chatouille les oreilles.
Enfin, vers le milieu du couloir, un ressaut vient casser la monotonie de cette laborieuse montée avec un peu de mixte sur 10 mètres à se mettre sous la dent. Après une vaine tentative du Maitre, celui ci me proposera de passer devant pour lui montrer comment tenir sur du rocher recouvert d'une neige pulvérulente. En deux trois mouvements et grâce à une astuce ( le coup du bâton de ski à fait halluciner le Maitre) je suis vaché à un relais.
Le Maitre décide alors de mettre ses mono pointes ( je suis passé sans crampons)et de se faire assurer pour franchir ce "très dur" passage en M1+.
Lui rappelant que c'est lui le Maitre, il décide de prendre les choses en main et essaiera de m'impressionner en faisant un piolet renversé dans une fissure de sortie. Il me confiera plus tard, qu'il aurait pu faire un Yaniro , mais il ne souhaitait pas me déstabiliser. Après ce passage, la routine reprend pour arriver en haut du couloir.
Cela devait être la suite...
Le pic d'Anie vu du couloir.
Le Maitre.
Après cette montée infernale et vue l'heure tardive, nous décidons de redescendre par le couloir qui nous imposera de franchir le ressaut avec un rappel de 15 mètres. Le Maitre prépare tant bien que mal la descente en rappel.
Bon, vous l'aurez compris, nous n'avons rien fait d'extraordinaire mais on se sera bien moqué mutuellement de nous et aurons passé quand même une bonne journée montagne.