mercredi 19 avril 2017

Du bon ski pour tirer la révérence hivernale.

Lundi de Pâques en solo et un tour en ski du côté de Gourette.
L'objectif de départ est le Sanctus mais le manque de neige dans les pentes au dessus de la cabane me fera mettre le cligno du côté du Géougue d'Arre.
Bonne pioche avec une neige un peu lourdasse sous le lac d'Anglas puis après ce n'est que du bon à très bon.
Au col du Géougue d'Arre, petit sommet sur la droite accessible skis aux pieds presque jusqu'en haut avec une superbe vue à 180°, allant du Bigorre, à l'Anie, en passant par le Balaïtous, le secteur Arrémoulit, l'incontournable Ossau, le massif aspois et le Visaurin.
En haut, je me suis juste rendu compte que c'était La Première Véritable sortie ski rando de l'année.
Encore beaucoup de neige en altitude malgré l'époque, synonyme pour les aficionados de la glisse, de beaux virages en perspective.




Ruines du lac d'Anglas





Le ciel s'éclate...





Plein les yeux au petit sommet sans nom.





En rentrant à la maison, je me remémorais un peu ce weekend prolongé et je me faisais la réflexion suivante:  drôle de pays avec une drôle notion de la laïcité: Noël,Toussaint, Pentecôte, Ascension, Pâques, de beaux weekends rallongés ou des jours chômés grâce au calendrier judéo chrétien ,et là, personne ne gueule ou porte plainte pour les faire supprimer pour cause de laïcité républicaine. Hypocrites que nous sommes...!!!!

lundi 17 avril 2017

Pena Rueba: naissance d'une légende !!!

Si je faisais le bilan financier annuel de ce que me coutent mes activités montagne, je crois que je me ferais peur. Pourtant, parfois, elle m'est source de richesses. Non, pas qu'elles soient constituées de pièces sonnantes et trébuchantes, mais  plutôt d'une richesse intérieure, personnelle: un ressenti, une émotion, une joie, une satisfaction, un truc perso quoi.
Cela se produit parfois avec les potes quand on sort une belle voie très convoitée ( contrairement à beaucoup, les buts ne m'ont jamais apporté grand chose), quand Jean Pierre tombe sur un vieux piton en place dans une voie qu'il croit ouvrir (jubilation extrême) et lorsque j'amène faire découvrir mon lobby à des personnes demandeuses.

Noa, le fils d'un copain, s'est mis à la grimpe en salle tout récemment. Il souhaitait découvrir  le caillou.
Pour sa première, nous sommes allés à la Pena Rueba faire La Classique du coin: Sendero Limite.
Après les explications de base pour la sécurité et la façon de progresser, le voyage peut commencer avec 250 mètres de voie.

Il est prêt le type.



Une légende est en train de naître!!!





R2 Fier de pouvoir lâcher la corde...


Et on continue à prendre de la hauteur.









Descente par la via ferrata.
Comme le djeun's n'était pas calmé et qu'il voulait faire un truc plus dur, nous sommes partis grimper L1 de Santi Sagaste, histoire de lui faire connaitre le monde du sextogradiste. Il a aimé et il veut y revenir.
Une légende est née.


Après l'Aragon, le Pays Basque, donc après le soleil et la chaleur, la pluie et la polaire. Comme d'hab'.

mercredi 12 avril 2017

Nouveau topo 2017 Montagne d'Areng


Henri Fiocco m'a fait passer une remise à jour du topo de la montagne d'Areng avec les 3 dernières voies ouvertes cet hiver: "Ta touffe m'étouffe", "L'isard volant" et "Non gogoa,han zangoa".
A garder précieusement sous le coude pour l'hiver prochain.

lundi 10 avril 2017

Pena Solano: voie Jonquille, un régal sur un très beau caillou.


Décidément, ces jours d'été qui se gourent de mois, nous poussent inexorablement vers le caillou. Cela tombe bien, car, en ce début de saison, j'ai une mission à remplir: être juge pour arbitrer un dilemme entre Louis et Jean Pierre.
La voie Jonquille, située sur la paroi de la Pena Solano (Escarilla) a été ouverte en solo par Jean Pierre. Ce dernier, afin d'affiner la cotation, embarquera Louis pour une répétition. Mais , il s'avère que les deux loustics n'accordent pas leurs violons sur le chiffre et la lettre à coller sur une longueur.
Du coup, devinez quoi, c'est moi qui doit trancher au risque d'avoir les foudres de celui qui n'entendra pas le verdict souhaité.Voilà comment on peut vite perdre des amis...

Donc, nous voici au pied de la voie, accompagné aussi par Olivier. Olivier, je me répète je sais,  il est toujours dans les bons plans. Et encore cette fois ci, il n'y aura pas d'exception à la règle car la voie est belle et le caillou....juste très beau.

L'histoire se passe là.


Le topo avant correction mais 6a oblig toujours d'actualité.


 L1: Elle franchit le mur de départ par une fissure verticale protégée par deux spits.


L2: Départ physique pour passer un surplomb puis une traversée sur la droite plus haut avec plein de bonnes surprises pour les mains. Relais au milieu d'une rampe dièdre.




L3 Surplomb à passer avec un joli coup de cul. On a trouvé une pédale en place.




 Du relais, ne pas aller chercher les spits au dessus (voie Solanos) mais traverser  à droite en suivant la vire herbeuse pour trouver R3 bis.
Les fameuses jonquilles dont Jean Pierre est tombé amoureux. Les botanistes et les naturalistes apprécieront  cette reconnaissance, voire connaissance tout court!!!






L4: La longueur clé avec ses 50 mètres et son dilemme. Un mur final bien vertical qui chauffe les brandillons.




Jacques a dit:" mettez les mains au dessus de vous,baissez la tête et dites que je suis le plus beau"



L5 Courte mais teigneuse avec des pas dans le dièdre final pas toujours évident. Possibilité de passer aussi sur le fil du pilier.



Descente en 3 rappels équipés.

Pour le voyage, nous avons utilisé 3 ou 4 friends de tailles moyennes (0.5 au 1) et 2 micro friends. Par endroits les points à demeure sont assez loin mais il existe souvent des possibilités de protections: un jeu complet de friends peut rendre bien des services.
Donc voici le verdict pour la cotation de L4 ( verdict confirmé par Olivier) ni 6a+ comme indiqué sur le topo, ni 6b+ comme le dit Louis mais plutôt 6b. Une bonne stratégie pour se fâcher avec personne...