Cela fait une bonne paire d'années que Louis me martèle le bourrichon avec sa voie" Giraudet" du côté de Lamary.
A visionner l'approche, j'ai toujours imaginé le truc bien galère et pourri avec un zest de "casse gueule "sur terrain pour sangliers, rien que pour arriver au départ. Encore faut il trouver ensuite le départ!
Pour ce dimanche, il remet le couvert avec un argument de poids: René serait de la partie. Oui, c'est vrai, mieux vaut 3 chiens battus que 2. Surement un tantinet dépressif, je cède en me disant que c'est la période des girolles et que celle des glands que nous sommes est juste un peu en avance.
En arrivant dans la vallée, le temps est à la bruine, bruine salutaire qui trempe tout ce qu'elle touche.
Après tout de même une visite jusqu'à Lescun, le verdict est sans appel: la voie de Giraudet attendra encore.
Fin de matinée, nous débarquons à Hoz de Jaca sous un soleil digne d'un mois d'été.
Pour gagner du temps sur la grimpe, on choisit une voie qui demande comme approche 3 minutes de marche et 2 rappels. Le dièdre de Hoz de Jaca fera l'affaire pour ce jour avec la ligne Julian Vicente.
Approche éprouvante.
Le fameux dièdre que l'on doit remonter.
D'un commun accord, je fais la première partie en faisant 2 longueurs en une et Louis terminera.
Les gus se tirent la bourre pour ramasser les dégaines.
Deuxième partie avec de très beaux passages dans cette 2eme longueur.
Dernière petite longueur avec son toit comme couvre chef.
Durant notre ballade verticale, nous serons accompagnés de Bruno et Dany, cordée ibérique qui sortira par la variante Géminis. Cette dernière ne nous a pas semblé très jolie et surtout pas bien équipée avec des points mal foutus pour passer en libre.
Dany après les pas durs.
Pour conclure, une jolie petite voie bien équipée sur un très bon caillou, assez facile avec de beaux ressauts verticaux, le tout dans un joli cadre malgré la civilisation au pied et sur la tête.
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