Il y a des journées montagne qui font vraiment du bien à la cabeza, même si parfois, et selon l'activité pratiquée, l'intégrité physique peut en prendre un coup derrière les oreilles si la malchance ne veut se séparer de vous et en profiter pour vous clouer dans un lit qui n'est pas le votre avec des blouses blanches autour de vous.
Cependant, la haut, la chute des feuilles des arbres n'emmerde personne et il est impossible de raser le relief pour obtenir une vue ( et quelle vue!!!) sur quoique ce soit.
Drôle de société que l'on vit... Les gens crient scandale contre le réchauffement climatique et disent être prêts pour consommer différemment pour favoriser le développement durable et lutter contre toute forme de pollution mais ils sont surtout prêts à faire pulvériser des arbres ( de plus est quand ils ne leur appartiennent pas, et avec l'aide et la bénédiction de personnes qui ont promis si....) car ils sont agacés d'avoir des feuilles dans leur jardin ou n'ont plus la vue sur ...des conneries. La nature est vraiment mal faite.
Bref, Jean pierre a été mon "Doliprane" ce mercredi et c'est avec grand plaisir que j'ai accepté de l'aider à finir cette ligne malgré des températures comprises entre 2 et 4 degrés,
ligne qu'il a commencée à ouvrir en solo dimanche dernier sur ce fameux Chapeau d'Etsaut.
Le topo
Pour gagner du temps sur une nuit qui grignote lentement les journées, nous sommes arrivés à R1 après avoir effectué un rappel du haut en fil d'araignée.
A partir de ce moment, c'est tout le plaisir de l'attente, en attendant que JP fasse cette deuxième longueur.
Au programme, un départ en dalle en 6a ou possibilité d'artifer pour ensuite arriver dans une zone plus couchée et entamer le premier toit.
JP négociera ce dernier en posant sa protection et en protégeant le réta qu' avec un spit.
L2
Le même toit vu de dessous
Pour le deuxième toit, on change de leader. Cela tombe bien, car si la longueur est déversante, elle a le mérite d'être courte. Le toit se passe avec l'aide de deux spits accompagnés d'un réta sur crochet pour choper un arbre qui permet de se monter sur une vire. Relais non visible au dessus du dernier petit mur.
L3
Ayant terminé la voie assez tôt, nous décidons de redescendre pour que je puisse faire la première longueur.
Assez moqueur, JP ne me donnait pas cher et me narrait que je n'arriverais pas au troisième point sans avoir envisager une descente prématurée. Que bien lui fasse, j' ai atteins le relais et en plus je lui en ai mis plein les mirettes ( mais ça, il ne le dira jamais)
L1 une bonne séance de pitonnage après le deuxième spit et entre tous les autres.
Au final, une jolie petite voie d'artif (tous les pitons ont été enlevés) qui oblige à bien lire le rocher pour mettre ses protecs. La pose des spits a l'avantage de réduire l'engagement et d'arrêter un "dégrafeur potentiel".
Voie plus technique que la voisine Inaqui Cabo
Prendre une bonne dizaine de pitons variés avec qq micros et 2 ou 3 friends de taille moyenne. Le tout accompagné de un ou deux crochets ( le deuxième , c'est pour le confort) et d'un étrier + pédale.
Aux prochains répétiteurs, n'hésitez pas à nous communiquer vos remarques car c'est la première ouverture en artif pour nous.
Bon voyage.
Je suis obligé de reconnaître que tu t'es bien mieux démerdé que je pensais (Il y en a qui libèrent des longueurs d'artif; toi, tu as plutôt l'habitude d'artifer les longueurs de libre : tu as donc du savoir faire en la matière).
RépondreSupprimerSinon, heureux d'avoir pu améliorer ton équilibre psychologique...
A+
salut Fabrice,
RépondreSupprimerbravo pour votre ouverture. Si tu aimes les chantiers d'artif à la journée, il y a une bien belle voie de 4 longueurs à Sare, A2+ max. Je peux te passer le topo.
ça se grimpe avec des temps comme actuellement.
Voilà mon mail : altxaelkartea@gmail.com
Niko