lundi 2 décembre 2013

Et un....


Voilà, la saison hivernale a débuté et autan le dire de suite, Zlatan n'a que bien se tenir s'il veut garder sa place au PSG, car nous aussi nous sommes des buteurs nés, de vrais buteurs qui laissent échapper "le désir du jour" à seulement 30 mètres, 30 malheureux mètres après des heures d'efforts et d'approche.

C'était couru d'avance. On le savait.
Il fallait nous voir à Canfranc devant les cafés. Les interrogations étaient déjà bien présentes: ski ou alpi? Bof, bof...On prend bien notre temps et la pendule tourne.

Et puis, on a entendu ces satanés chants de ces belles sirènes de glace.
C'était couru d'avance. On le savait.

Voici les trois buteurs professionnels partis - Louis, JP et moi- accompagnés cette fois ci par Melaine, qui a du remettre en question dans son fort intérieur, nos capacités de prises de décisions et nos facultés à gérer nos pulsions glaciales.

Au début, nous remontons assez facilement ce fameux vallon d'Izas grâce aux deux espagnols qui font la trace devant nous et puis, au bout d'un petit moment, plus on monte et plus c'est le bordel pour avancer.
Malgré la trace,on patauge parfois, puis de plus en plus souvent, dans la semoule.



 Et puis arrive ce qui doit arriver: nous voyons les espagnols revenir sur leurs pas.
Il semble que l'un d'eux soit Mikel Zabalza, un grand Monsieur de l'alpinisme avec à son actif dans ce vallon d'Izas une ligne mixte en M9.
Si lui décide de rebrousser chemin après avoir tant brassé, c'est que....
C'était couru d'avance. On le savait.

D'une grande évidence, les lignes sont juste en cours de formation.


Histoire d'Ô, seconde longueur très fine, Évasion, pas pour le moment.


 Colgada: première longueur sur neige posée.


Mais comme nous sommes des buteurs exceptionnels, nous décidons d'aller voir "Ruta Jacobea".
Après avoir mis un temps phénoménal pour arriver au niveau de la paroi, nous brassons dans la choucroute ( enfin surtout eux) et essayons de remonter le début du couloir.
Neige jusqu'au torse  et pieds tricotant dans la semoule, lorsque le couloir se redresse un peu, il est impossible d'avancer.
C'était couru d'avance. On le savait.


Chantier....


Retour à la casa et il faut bien le dire: c'était couru d'avance. On le savait.
Et un...

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