J'ai eu l'occaz d'entendre parler du bonhomme sans jamais lui avoir serré la paluche ou échanger quelques palabres.
Je le connais virtuellement car il vit en vallée d'Aspe, et moi, la vallée d'Aspe, Dieu sait que j'y traine pas mal. Et puis j'ai lu des papiers sur lui, ses copains et leurs escapades pyrénéistes et alpines.
Il fait partie de ce monde d' alpinistes fous et généreux dans l'aventure qui ont fait, font et feront rêver des générations de grimpeurs.
Il ouvrira de grandes voies sur nos montagnes avec et souvent son partenaire et copain Despiau Raymond, et toujours en sa compagnie torchera le pilier Bonatti en 2 petites journées pour l'époque. En 1968, ils remonteront en hiver le mur du cirque de Gavarnie en plantant quelques pitons et en passant les ressauts glacés à coups de hache.
Sur Ansabère, il fera la première hivernale de l'éperon Nord de la grande aiguille après avoir ouvert un certain nombres de voies sur cet édifice rocheux.
Il côtoiera les plus connus de l'époque comme les Ravier, Bellefond, Souby, Carrafranc, Ollivier...etc.
Du haut de la Pena Rueba, Fernand Cassou regarde les parois de Riglos et se rappelle quand il venait y escalader avec ses "Super Guides" aux pieds, bardé de pitons et de ficelous pour faire des lunules.
Aujourd'hui, il a grimpé avec des chaussons et il trouve qu'au niveau confort, c'est pas top.
Ce cador de l'artif et des courses engagées vient de se claquer 2 voies dans la journée dans les murailles de la Pena. Sur le chemin du retour, quand on comptabilise le tout, plus de 600m d'escalade ont été expédiés.
Du haut de son âge plus ou moins avancé, Fernand tient de beaux restes d'un passé montagnard.
Ce fut une belle journée.
Merci à René pour cette rencontre magique. Merci Fernand de me faire rêver.
Fernand Cassou
Sans oublier René:
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