Jean Pierre avait remarqué une belle possibilité de rendre "Vol au dessus d'un nid de coucous" plus attrayante et esthétique en faisant un départ direct grâce à un magnifique dièdre bien marqué sur 2 ou 3 longueurs.
La météo incertaine de ce dimanche nous pousse donc à aller voir ça de plus près et du coup de permettre à Louis de se réconcilier avec cette voie : direction les parois de Cienfuens.
Un micro climat dans le coin, mais il ne faut pas trop l'ébruiter.
Notre JP national se met en mode ouverture et grimpe proprement pour nous finir désabusé dans une niche, juste devant un vieux spit et de la cordelette.
L1 Jolie longueur en bon caillou qui doit tourner dans le 6a+/6b
Prémisses d'une ouverture plutôt ratée à R1
On suppose que les ouvreurs n'ont pas du lâcher ce joli morceau mais un zest d'espoir brille dans les yeux de biche du père Rio. Allons nous réitérer un "Holdup"?
Seules ombres au tableau: un niveau d'engagement inconnu qui ne peut du coup être palier par le perfo si le besoin s'en fait ressentir et une obligation pour JP de grimper tout le dièdre en tête.
L2: Une magnifique longueur (6b) qui débute par un peu de renfougne et qui se poursuit en belles fissures qu' il faut remonter en dülfer.
Pas de traces de passages mais juste un buril du même gabarit que le précédent pour marquer le lieu du relais R2 qu'il faut compléter.
Cette fois ci, c'est certain, le dièdre est déjà dépucelé.
A partir de là, nous sommes dominés par un mur déversant avec comme point de faiblesse une fissure verticale. L'obstacle doit se passer en artif sans trop de problème pour rester dans le dièdre mais l'idée d'entamer ce genre de chantier n'inspire guère Jean Pierre. Il pense que les ouvreurs ont été chercher des zones plus faciles sur la gauche.
A gauche, un beau mur recouvert d'un bon et épais crépi de maison avec une ligne de faiblesse sur le haut matérialisée par des virettes.
L3: une longueur tout en traversée avec un zest d'engagement à ne pas négliger quoiqu'en dise Jean Pierre ( faire un pendule de plusieurs mètres sur du caillou bien crépi est garant d'un bon gommage de peau et du reste) pour aller faire un relais sur un genévrier salvateur.
A gauche toute. 
Louis, le nouvel ami des arbres.
L4: petite longueur qui sort sur la terrasse en louvoyant un peu entre les arbres et la végétation locale.
Nous voici donc au pied de la deuxième partie de la voie "Vol au dessus d'un nid de coucous" que l'on connait bien puisque nous en sommes les pères.
Jean Pierre se la joue relâche et me file les rênes.
Une très belle longueur sur un très beau caillou
Deuxième longueur et fin. Un mauvais souvenir pour Louis qui avait fini aux urgences de Huesca.
Au final, une belle combinaison qui permet une grimpe sur un bon à très bon caillou avec une cotation globale qui doit tourner dans le 6b.
Avec le recul, nous pensons que les ouvreurs du dièdre sont passés par le mur déversant de L3( artif ou libre?) ou l'ont contourné directement par sa gauche.(plus délicat)
Pour la petite ballade, prendre un jeu de friends jusqu'au n°3, un jeu de micro et un jeu de câblés.
Sur l'ensemble de l'enchainement, les relais sont équipés d'au moins d'un spit sauf R3 sur gros genévrier. Deux spits de progression dans la dernière longueur.
Départ matérialisé par un cairn, au pied d'une petite grotte.
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