Périodes transitoires entre deux saisons qui ne permettent plus de grimper sur le caillou en montagne sans se cailler dur, ni de chausser les crabes, pioches aux mains, pour s'envoyer dans des voies de mixtes.
Alors en attendant, on exploite les falaises du coin dont une très belle avec sa grande verticalité de 200 mètres, faisant front direct à l'avancée de l'Océan: Capo Ogono.
J'ai découvert cette falaise l'an dernier grâce à Niko, et JP y était venu il y a plus de ....20 ans, sans y être retourné.
Le caillou y est super avec ses fissures, ses gouttes d'eau, ses sculptures et les voies, dans l'ensemble, sont toutes équipées. La faible approche, et donc le retour, agrémentent pas mal la journée escalade.
Lors de ma première venue avec Niko, nous avions fait la classique du coin " Gavietas" et "Indépendatzia" qui est très belle.
Ce coup ci, nous faisons une combinaison qui nous fait démarrer au plus bas de la falaise après avoir effectué 2 rappels de plus de 30m. Attention, nous avions qu'un brin de 60m et ce fut très juste pour atteindre le premier relais / rappel et impossible pour le second ( improvisation d'un relais sur arbre) pour démarrer la voie.
Nous commençons par les deux premières longueurs de Josu Gartzia pour débarquer sur la vire où partent toutes les voies.
A la vire, c'est direction "Egunkaria Libre". Changement de ton sur un caillou bof bof sur les 10 premiers mètres puis ensuite juste FORMIDABLE.
L1: Un pas bien teigneux dans la partie médiane (6b+)
L2: Magnifique. Toute la longueur se fait sur gouttes d'eau. Caillou 100% irréprochable.(6c)
L3: J'y ai laissé mes deux bras et JP y a côtoyé la stratosphère. Un 7a avec une sortie sur un caillou hyper sculpté et trop beau. Pas de possibilité de passer avec un Ao. J'ai regretté mon crochet ( le caillou s'y prête super bien), laissé à la voiture.
Vues du haut
Au pays des oiseaux marins...
Attention, la grimpe sur la falaise est règlementée pour cause de nidifications.
mercredi 28 novembre 2018
mardi 20 novembre 2018
Pène d'Udapet: "La loi des talibans" pour une journée gilets jaunes.
A notre façon, nous avons participé à cette journée de mobilisation orchestrée par les gilets jaunes en allant au Pène d'Udapet grimper "La loi des talibans", voie au nom évocateur dans les conditions de gestion de crise du gouvernement actuel.
Pour info, la colère des concitoyens a eu un impact très positif puisque le prix du carburant diésel à baissé de 5 cts d'euro le litre...en Espagne.
Jean Pierre m'avait déjà auparavant proposé d'aller grimper cette ligne, mais la perspective de me taper deux rappels au milieu de la voie pour choper la deuxième partie qui se termine sur la grande aiguille, ne m'emballait guère. J'ai eu bien tord.
Si les difficultés commencent à L3, la voie propose des longueurs avec des passages parfois bien techniques, plus ou moins équipés, avec un caillou bon à excellent. Seule la longueur L5, longueur de transition, traverse une vire plus ou moins herbeuse.
Pour ce qui est de l'équipement en place, il est plutôt hétéroclite avec du spit, du piton et des coins en bois, le tout, éparpillé avec parcimonie, au point que, JP, un des ouvreurs tout de même, fera plusieurs variantes dans la journée. Dans son errance verticale, il me rappellera quelqu'un....
Pris par le temps et la luminosité du jour descendante, nous lâchons l'affaire à seulement 2 longueurs du sommet de l'aiguille.
Comme toutes les voies dans le secteur, les cotations à la Gérard Traille ne sont pas à sous estimées et certaines longueurs demandent un petit avant gout d'aventure.
Pour le voyage, nous avions un jeu de friends et quelques microfriends et câblés. Bien gérer la pose des protecs si vous ne voulez pas vous retrouver à poil bien en dessous du relais ( grandes longueurs dans l'ensemble).
Le topo.
JP à la sortie de L3
L2: Un dédale de dalles où JP errera.
Pas si vieille que cela, la voie.
La traversée
Le deuxième objectif de la journée: la grande aiguille du Pène d'Udapet
L6: un beau départ sur un super caillou et un pas teigneux au milieu
L7 : Une dalle rayée par des cannelures à remonter sur un rocher parfais.
Deux rappels plus tard, nous sommes au pied de la deuxième aiguille.
Après avoir gravi L10, descente anticipée pour cause de baisse de luminosité.
Dans cette L10, ne faites pas comme moi, à savoir poser votre jeu de friends trop rapidement au risque de vous retrouver sans matos bien avant la fin de la longueur.
Au loin, il nous aura accompagné toute la journée.
Pour info, la colère des concitoyens a eu un impact très positif puisque le prix du carburant diésel à baissé de 5 cts d'euro le litre...en Espagne.
Jean Pierre m'avait déjà auparavant proposé d'aller grimper cette ligne, mais la perspective de me taper deux rappels au milieu de la voie pour choper la deuxième partie qui se termine sur la grande aiguille, ne m'emballait guère. J'ai eu bien tord.
Si les difficultés commencent à L3, la voie propose des longueurs avec des passages parfois bien techniques, plus ou moins équipés, avec un caillou bon à excellent. Seule la longueur L5, longueur de transition, traverse une vire plus ou moins herbeuse.
Pour ce qui est de l'équipement en place, il est plutôt hétéroclite avec du spit, du piton et des coins en bois, le tout, éparpillé avec parcimonie, au point que, JP, un des ouvreurs tout de même, fera plusieurs variantes dans la journée. Dans son errance verticale, il me rappellera quelqu'un....
Pris par le temps et la luminosité du jour descendante, nous lâchons l'affaire à seulement 2 longueurs du sommet de l'aiguille.
Comme toutes les voies dans le secteur, les cotations à la Gérard Traille ne sont pas à sous estimées et certaines longueurs demandent un petit avant gout d'aventure.
Pour le voyage, nous avions un jeu de friends et quelques microfriends et câblés. Bien gérer la pose des protecs si vous ne voulez pas vous retrouver à poil bien en dessous du relais ( grandes longueurs dans l'ensemble).
Le topo.
JP à la sortie de L3
L2: Un dédale de dalles où JP errera.
Pas si vieille que cela, la voie.
La traversée
Le deuxième objectif de la journée: la grande aiguille du Pène d'Udapet
L6: un beau départ sur un super caillou et un pas teigneux au milieu
L7 : Une dalle rayée par des cannelures à remonter sur un rocher parfais.
Deux rappels plus tard, nous sommes au pied de la deuxième aiguille.
Après avoir gravi L10, descente anticipée pour cause de baisse de luminosité.
Dans cette L10, ne faites pas comme moi, à savoir poser votre jeu de friends trop rapidement au risque de vous retrouver sans matos bien avant la fin de la longueur.
Au loin, il nous aura accompagné toute la journée.
mercredi 7 novembre 2018
Pena Rueba: "Mas de lo mismo" jolie voie.
Il faut bien avouer que l'équipe "Sendero Limite" ne nous avaient pas habitué à cela.
D'habitude, Sendero Limite , c'est plutôt voies faciles avec parfois cotations assez commerciales ou peu soutenues et très agréables à parcourir avec un équipement béton.
C'est donc avec un peu la fleur au fusil que nous décidons d'aborder une de leurs voies, "Mas de lo mismo", qui présente 4 longueurs en 6C et une cotation oblig en V+.
Au bout de 7 ou 8 mètres, il faut sacrément s'employer pour passer la première Panzas ( surtout à froid) et, arrivés à R1 avec les avant bras bien entamés. Les longueurs suivantes ne sont pas en reste et solliciteront des efforts de grimpe et de concentration pour franchir les passages plus ou moins proprement. Heureusement, toujours fidèles à eux mêmes,l'équipement en place permet de progresser sans trop de stress et de franchir les pas durs en artif.
La particularité du secteur, c'est le rétablissement sur des " a plats", contrairement à Riglos où on tire sur de grosses patates pour sortir des bombés.
La voie est belle, sur un excellent caillou et un équipement irréprochable. On vous garantit que les cotations ne sont pas volées et il nous semble par contre que le V+ oblig ne vous servira qu'à faire les 4 premières longueurs en tirant sur les dégaines. Mieux vaut avoir un peu plus de marge pour dérouler un peu sans s'épuiser en artif.
La voie est entièrement rappelable mais la descente peut se faire aussi par la via ferrata.
Voyage...
D'habitude, Sendero Limite , c'est plutôt voies faciles avec parfois cotations assez commerciales ou peu soutenues et très agréables à parcourir avec un équipement béton.
C'est donc avec un peu la fleur au fusil que nous décidons d'aborder une de leurs voies, "Mas de lo mismo", qui présente 4 longueurs en 6C et une cotation oblig en V+.
Au bout de 7 ou 8 mètres, il faut sacrément s'employer pour passer la première Panzas ( surtout à froid) et, arrivés à R1 avec les avant bras bien entamés. Les longueurs suivantes ne sont pas en reste et solliciteront des efforts de grimpe et de concentration pour franchir les passages plus ou moins proprement. Heureusement, toujours fidèles à eux mêmes,l'équipement en place permet de progresser sans trop de stress et de franchir les pas durs en artif.
La particularité du secteur, c'est le rétablissement sur des " a plats", contrairement à Riglos où on tire sur de grosses patates pour sortir des bombés.
La voie est belle, sur un excellent caillou et un équipement irréprochable. On vous garantit que les cotations ne sont pas volées et il nous semble par contre que le V+ oblig ne vous servira qu'à faire les 4 premières longueurs en tirant sur les dégaines. Mieux vaut avoir un peu plus de marge pour dérouler un peu sans s'épuiser en artif.
La voie est entièrement rappelable mais la descente peut se faire aussi par la via ferrata.
Voyage...
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