jeudi 13 juin 2013

Pena Rueba : bis répétita

Ce mercredi, je suis repartis à la Pena Rueba avec Jean Pierre pour essayer de finir une voie que nous avons commencée il y a environ 3 semaines.
J'aime beaucoup ces lieux, mais en raison de mes venues incessantes ces derniers temps dans ces secteurs, une saturation s'installe sournoisement et mon muscle intellectuel, qui me sert parfois de cerveau, rêve d'aller chatouiller quelques autres cailloux en montagne.
Mais voilà, je dois me faire à l'idée que je vais devoir y retourner assez vite car JP veut terminer  cette ligne et il  ne va pas me lâcher comme cela. Après tout, il ne nous reste plus que une ou deux longueurs pour atteindre la gloire locale...et puis ensuite je retourne faire des trous dans l'air dans de belles voies bien classiques où l'association de l'Aventure, des Beaux Gestes et des longueurs qui s'enchainent fait que j'ai cette impression d'avoir grimpé et pas passé mon temps à glandouiller des plombes à des relais plus ou moins conforts.
Le problème de Jean Pierre est sa liste de courses qui est plus qu' impressionnante; un nombre incalculable de voies dites classiques ont vu la marque de ses "charentaises". Et comme il ne veut pas répéter les voies ( c'est son côté psycho rigide parfois) il prend son pied ( ou ses pieds selon) dans les ouvertures.Vous connaissez ,vous, beaucoup de gens qui achètent des topos entiers pour juste savoir où il reste des zones vierges de toute grimpe sans se soucier de ce qui se fait? Et bien lui, il fait partie de ces loustics.Pauvre de moi...

En attendant, c'est chargés comme des mulets que nous reprenons la piste puis le sentier qui mènent au pied de notre voie.

Pena Rueba et l'éperon Gallego à droite


 Départ en jouant les arboristes grimpeurs




La voie suit l'éperon


L2: comme le dit JP, les points sont..........................................loin.


L3: la difficulté augmente et il va falloir serrer les prises. La stratégie consiste à éviter le mur raide dominant le relais en partant par la gauche, puis revenir par une traversée assez fine pour continuer à gravir un ressaut pas fastoche.



L4: une longueur qui consiste à aller chercher une grosse écaille pour protéger au max sur friends


Après une longue hésitation sur la suite à donner en raison de l'heure assez tardive, nous redescendrons car JP avait des obligations familiales à respecter.
Gros point positif de cette première journée estivale: nous n'avons pas souffert de la chaleur et du coup économisé de la magnésie car sur le coup de midi, l'éperon passe à l'ombre.

2 commentaires:

  1. Tu as réussi à placer l'histoire du topo que je lis à l'envers.

    Tu vas pas te plaindre que les points sont trop loin dans L2 alors que c'est toi qui les a mis!

    Pour L4, c'est pareil : tu es parti du relais en disant que cette fois tu allais mettre plein de spits. Au final : il y en a 3 dans la longueur. J'aime bien ta notion du plein!

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    1. Lors de notre premier passage à L2, j'avais de la magnésie partout dans le nez.
      Pour ce qui est de L4, c'est mon côté puriste qui parfois me joue des tours (puriste quand cela m'arrange et que je sais que mon intégrité morale, intellectuelle et surtout physique ne vont pas prendre de coups)

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