Huit silhouettes,réparties en 3 cordées, se dessinent sur la première longueur d'accès aux difficultés.
Fraichement débarqué du télésiège ( on l'a joué feignant), on reste médusé devant le succès de cette goulotte.
On se retrouve alors, devant cette problématique: que fait on?
On observe les cordées, réfléchissons au plan B et C, pensons aux 14.50 € que l'on vient de lâcher pour en arriver là.
On hésite beaucoup sur la suite à donner à notre journée grimpe pour se dire finalement qu'on laisse tomber au vue de la lente progression des cordées.
Plan B, plan C voire D pour être résigné à faire une journée ski en station, histoire de ne pas s'être levé pour rien.
On sert les chaussures de ski et entamons la descente.
Et puis..., et puis..., et puis, j'entends ce ricanement au fin fond de moi, cette jubilation du père Rio, qui lui bloqué à la maison, se venge de son sort en se moquant bien de nous.
Avant un plongeon définitif vers la station, nouvel arrêt. On craque et d'un commun accord, décidons de mettre nos têtes à l'épreuve des glaçons. On dit que le ridicule ne tue pas, mais les risées de Jean Pierre sont encore plus dures à supporter.
Heure de pointe:
On est décidé
Notre L2: on a pris la branche de gauche pour être à l'abri des projectiles.Les plaquages de la rampe sur le haut sont peu épais malgré les apparences, sonnent creux par endroits et des fissures s'y sont formées.
L3: 60m avec ressaut au départ à 80°: glace partant parfois en assiettes à défaut de trouver les trous des piochons de nos prédécesseurs
Encore dix mètres, et on sort des difficultés pour retrouver un terrain plus couché.
Pour finir, un petit coup de corde tendue sur 150m , pour aller chercher la petite brèche où se trouve le rappel de 45m.
Malgré la proximité de la station, un joli terrain de jeu.
La goulotte des yeux et n'oubliez pas "Big Brother is watching you"
Avec les très bonnes conditions actuelles, nous avons utilisé comme matos qu'une dizaine de broches. Friends et pitons inutiles.
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