dimanche 9 décembre 2018

Pena Rueba, Ogono, transhumance rocailleuse!

A l'image des bergers et des patres qui descendent leurs troupeaux en vallées ou dans les plaines avec l'arrivée de la neige en haute montagne, nous nous rapatrions sur les falaises qui nous permettent encore de grimper sans avoir les onglées en attendant que les conditions se fassent là haut.

Ce weekend se fut donc grimpe en bord de mer dans le très bel endroit qu'est Ogono.
Fabien nous accompagne et pour ses premiers pas sur le site, Jean Pierre lui impose d'entrée de jeu, histoire de bien prendre le pouls de la falaise le petit 6c de la voie Josu Gartzia (que l'on avait commencée il y a 2 semaines avec JP pour finir dans Egunkaria Libre).
Dans la longueur de sortie, j'irai chercher le dièdre de Jai Egin, qui me semblait beau de loin, mais sur place c'est plutôt "loin d'être beau" avec sa grimpe ranfougne  sur rocher peu adhérent et une cotation obligée d'avant guerre.





Ambiance dans le dièdre, après le surplomb (superbe) .



L4 donne bien l'ampleur de la falaise.


 Sortie par le dièdre Jai Egin


Josu Gartzia, une très belle voie sur un très beau caillou à faire dans son intégralité sans modération.

Pour la deuxième voie du jour, des locaux nous avaient conseillé "Gadéa", car soit disant que c'est la voie qui présente les plus belles longueurs de la falaise.
Fabien, dont les bras n'ont pas apprécié la verticalité du premier round, nous laisse sagement aller voir la chose.
On nous avait aussi prévenu que les cotations....

L1 Une ligne fissurée qui remonte un dièdre en 6b+.



 L2: Franchissement de deux murs verticaux 6a+


L3 Une grand longueur qui propose des passages très variés et techniques.(6b)




"Gadéa", une voie en 3 grandes longueurs comprises entre 45 et 50 m avec des cotations très serrées, voire un peu farfelues et oblig, sur un très bon caillou. "Cotations de la bombe! " comme dit JP.
Je n'ai pas grimpé beaucoup de voies dans le secteur, mais contrairement à ce qui nous avait été vendu, elle n'est pas ma préférée.
Aux vues des nombreux maillons qui pendent par ci par là, il n'est pas volé de dire qu'il semble que la falaise de Ogono soit exigeante et demande un brin de marge pour se faire plaisir.
Cependant, le cadre y est magnifique.





La semaine dernière, la météo nous pousse de nouveau du côté espagnol. Direction Pena Rueba sans but précis.
A Murillo, nous tombons (cela fait 2 fois consécutivement) sur Annick et Michel. On blague, on blague.... et puis on décide de passer la journée ensemble.
Arrivés aux pieds des parois, il y a du monde partout.
Avec JP, on décide de se taper "Edu Roche", tandis que les autres font une voie 30 m à gauche.
Une bonne journée malgré un JP ( The KING) un peu déçu par une grimpe trop facile et de jolies retrouvailles avec Annick et Michel.






Annick et Michel dans leur œuvre




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