mercredi 27 mai 2015

Weekend no stress ibérique


Ce ne fût pas un weekend de grosses grimpes mais quel weekend de fanfaronnades.
Entre René et Louis, j'en perdais déjà mon latin, mais alors après, quand c'est greffée la grande grimpeuse de Riglos, j'ai  simplement tout perdu tellement elle m'a ....(ne me rappelle pas)

Cela débute donc Samedi avec les 2 Maestros, en prenant la direction des Bains de Panticosa.
L'objectif du jour est de monter au nouveau refuge de Bachimania en "grimpouillant" 4 voies dispersées sur le chemin.  Cette combinaison est le fruit du superbe travail de la fidèle équipe Sendero Limite. On retrouve les topos de ces arêtes sur leur blog.
Les lignes sont bien équipées et les chemins de transition bien marqués.

L'avantage de cette petite histoire c'est l'approche,2 minutes et 30 secondes, avec un départ juste derrière le refuge des Bains.

C'est drôle comment tout le monde se dispute la conduite des cordées quand les cotations sont à la portée du premier manchot.
Et là, fanfaronnades avec des: " moi, je grimpe en tennis et toi? Oui, moi aussi, ça ne tourne que dans le V. "
Et l'autre: " Doit on vraiment prendre la corde...etc., etc., etc.?

Comment on se la pète facile!!!!!!!!!

Résultat des courses, on laisse faire René en chaussons et nous, on fait les beaux en tennis, bien tenus en laisse.






Premier éperon torché, on récupère le deuxième après 5 minutes de marche.
René s'y recolle  et nous on fanfaronne toujours sur son style.





Transition bucolique dans un joli cadre qu'aucun de nous trois connaissait. Un peu plus, on se croirait en montagne...




Au pied de la troisième ligne, notre préoccupation majeure est axée sur le repas du soir.  Je me dis alors que si nous voulons diner, il faut impérativement que je prenne les choses en main.  Petit aparté : Merci Michelle pour ce bon repas  que les deux autres loustics appréhendaient dès l'aprèm. MOI, je t'ai  défendu de toutes mes forces et surtout... tripes.

Pour gagner du temps, je tire une longueur de 180 mètres malgré les couinements des compères qui sont à la rue totale dans le II+



René explosé par cette ascension fulgurante est stressé pour la suite.


Nouvelle marche de transition jusqu'au bastion situé sous le refuge ( 20 minutes de marche)


Cette fois ci, c'est Louis qui s'y colle.



Assurance dynamique. Ne tournez pas la tête dans tous les sens, il est bien couché

 
 
 

Dernier ressaut avant de sortir non loin du refuge


 
Retour à la voiture par le GR  en environ1h15.
Bonne journée entre 3 potes qui auront profités de bons moments pleins de fanfaronnades.
 
A table, René nous revient la mine décomposée.
" Les gars, j'ai une mauvaise nouvelle. Demain, nous ne sommes pas seuls, il y aura un boulet, que dis je, une ancre à neige, une charrue avec ses bœufs, le frein à main du Rafale. Pauvres de nous, il faut prendre la frontale avec 5 mois d'autonomie et faire une petite voie si on ne veux pas louper Noel 2015."
 
Au pied de la voie, Louis pour ses 53 ans et surtout malin, décide de grimper avec Quitterie.
Résultat des courses, je m'encorde avec René et prenons avec nous  ELLE, la chose qui n'a jamais touché le caillou de Riglos.
Je prie et demande pardon. Comme c'est la fin, je retiens même pas le nom de la voie. Quel intérêt. Mon nom sera inscrit sur ma croix et c'est bien l'essentiel.
 
C'est par là dedans
 
 
 
 
 
 
Espiritus Sanctus
 
 
Allez, tout le monde a décollé et il ne reste sur le tarmac que ELLE et moi. En bon père de famille, je piste son encordement, prends le sac et lui dit de ne pas s'occuper du matos car je ramasserai tout.
 
Ce fût la première grosse baffe. En deux temps et trois mouvements, ELLE passe le premier obstacle comme si j'allais poster une lettre. Un peu dubitatif, je limite dans ses mouvements, sauf que moi, je ressemble plutôt à un crapaud crucifié.
Merde, c'est qui déjà le frein à main du Rafale?
 
L1
 
 
 
Quitterie dans L2: comme c'est trop facile, elle décide de le faire retourner pour ne pas voir les prises.
 
 
Comme la longueur n'est pas franchement très appétissante par la qualité du caillou, je laisse à René le soin de nous sortir de là. Et puis comme partager toute une journée les longs moments d'attente avec une représentante de la gente féminine, c'est plutôt rare dans ce milieu masculin, alors j'en profite. Je dois bien avouer que cela me change des boutades, des râles, des pets, des rots et des charmes de mes compères habituels.(surtout avec Jean Pierre qui n'en manque pas une pour me rappeler que je suis une grosse kich)
 
L2 Incroyable: ELLE m'invente des pas de grimpe que je n'avais jamais vu. Je suis déconcentré, déconcerté, déboulonné, désabusé, dé...., dé..... etc.
 
 
 
La sortie de L2 est un peu renfougne. Et devinez qui se fait chier avec le sac? Quand je vois comment ELLE grimpe, je me dis que je me suis bien fais couillonner avec mon savoir vivre légendaire.
 
On prend de la hauteur
 
 
 
Avec du vieux, on fait du neuf
 


R2: ELLE, c'est Karine. Toutes les sirènes ne sont pas dans les abysses.


Pas convaincus par la qualité du caillou malgré un équipement très proche, on prend la décision de se barrer par Curucuchillo, plus soutenu mais vraiment meilleur.
 
 
 
 
Mais quelle grimpeuse! Et quel blaireau que je fais, j'ai toujours le sac et je dois toujours tout ramasser malgré qu'elle essaiera de se débarrasser de moi par deux fois en tentant de me balancer par dessus bord.
 
 
Sortis par le haut, je constate que nous ne sommes pas proche de Noel et que j'ai porté les duvets pour rien. Comme dit une pub" Appelez moi le directeur".
 
Allez, c'était bien quand même et si cela l'enchante, on l'a ramènera ELLE Karine.
 
Anecdote du jour: il risque d'y avoir beaucoup de passages cet été dans le jardin de René
 
 





2 commentaires:

  1. bravo jolie description de cette belle journée!!!
    MDR avec ces commentaires dignes de toi Fabrice.
    VIVEMENT LA PROCHAINE JOURNEE DU BOULET!!!!

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  2. Plaisirs partagés. Si la Be Bop t'intéresse toujours, il me faut des coordonnées sur fabricesix@live.fr. A bientôt

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